Conférences
Les conférences des A Tours de l'Art sont un véritable trésor pour les amateurs d'histoire de l'art et des civilisations, offrant un éventail diversifié de connaissances approfondies. Elles sont conçues pour satisfaire un public avide de découvertes et désireux d'approfondir sa compréhension des diverses formes artistiques à travers les âges.
L'une des facettes captivantes de ces conférences est leur capacité à préparer les participants à des visites d'expositions majeures, qu'elles soient situées à Paris ou en province. Imaginez-vous être guidé par des experts renommés, qui partagent leurs connaissances approfondies sur les artistes, les courants artistiques et les œuvres exposées. Grâce à cette préparation en amont, vous serez en mesure d'apprécier pleinement chaque exposition, de comprendre les contextes historiques et culturels qui les entourent, et de saisir les subtilités artistiques qui rendent chaque œuvre unique.
Les conférences des A Tours de l'Art ne se limitent pas seulement à la préparation des expositions. Elles embrassent également des sujets spécifiques à chaque région, mettant en lumière les arts plastiques, l'architecture et l'artisanat locaux. Que ce soit en explorant les civilisations européennes, méso-américaines, indiennes, asiatiques ou africaines, ou en se plongeant dans des monographies dédiées à des peintres et sculpteurs éminents, chaque conférence offre un voyage captivant à travers des époques et des cultures variées.
Il convient également de mentionner que toutes ces conférences sont animées par des conservateurs de musée hautement qualifiés, ainsi que par des professionnels issus de l'université ou de l'École du Louvre. Leurs connaissances et leur expertise garantissent des présentations de qualité, enrichissantes et approfondies, qui stimuleront votre curiosité et élargiront votre compréhension de l'art et des civilisations.
De plus, les A Tours de l'Art ne se limitent pas aux conférences théoriques. Parfois, des visites d'expositions ou de lieux d'intérêt particulier viennent compléter les conférences, offrant ainsi une expérience immersive encore plus complète. Imaginez-vous pouvoir admirer les œuvres en personne, accompagné(e) d'un guide expérimenté qui vous dévoile les détails cachés et les histoires fascinantes derrière chaque pièce d'art. Ces visites ajoutent une dimension pratique à votre apprentissage, vous permettant de voir et de ressentir l'art de manière plus profonde.
Enfin, pour ceux qui souhaitent aller plus loin et explorer d'autres horizons culturels, les A Tours de l'Art ne manquent pas de propositions excitantes. Des sorties culturelles sont parfois organisées, offrant ainsi la possibilité de découvrir des trésors artistiques éloignés. Imaginez-vous marcher sur les traces des grands maîtres dans des villes historiques, visiter des musées renommés, et vous immerger dans différentes cultures artistiques. Ces sorties deviennent de véritables aventures, où vous pouvez nourrir votre passion pour l'art tout en découvrant de nouvelles destinations.
En somme, les conférences sont bien plus qu'une simple occasion d'acquérir des connaissances. Elles sont une porte ouverte vers l'exploration, l'émerveillement et l'enrichissement personnel. Qu'il s'agisse de vous préparer à une exposition, de plonger dans des sujets locaux fascinants, d'explorer différentes civilisations ou de partir à l'aventure lors de sorties culturelles, les conférences des A Tours de l'Art vous promettent une expérience immersive et éclairante qui ravira votre esprit curieux.
Conférences 2023 - 2024
Les jeudis à 14h au CGR Tours Centre
LE BESTIAIRE MÉDIÉVAL - 05/10/2023
Par Christine Bousquet, maître de conférences HDR émérite d’histoire médiévale à l’université de Tours. Elle est spécialisée en histoire culture et religieuse. Elle est également présidente de l’ensemble musical Diabolus in musica.
L’époque médiévale ne fut pas seulement celle d'une histoire des hommes mais aussi la période qui a vu se développer une proximité avec les animaux qui sont recensés, décrits, et parfois imaginés. Les bestiaires et de manière générale, l’iconographie médiévale regorgent d’animaux familiers mais aussi sauvages et exotiques. Les grandes ménageries royales marquent la puissance des hommes par la possession d’animaux sauvages. Comment ces animaux sont-ils traités, d’où viennent-ils ? quel est le statut de l’animal ? Autant de questions que nous aborderons en nous promenant dans la faune médiévale.
EXPOSITION MODIGLIANI (Orangerie) - 12/10/2023
Par Anne Amiot-Defontaine, diplômée de l’École du Louvre et guide-conférencière, elle se spécialise dans la transmission de l'Histoire de l'Art. Elle donne des conférences sur les expositions parisiennes et organise des cycles régionaux abordant divers sujets comme la publicité, les bijoux, le design industriel, les femmes architectes, les échanges artistiques sur les Routes de la Soie, l'Art de la Table et les collectionneurs.
L’exposition s’attache à explorer la manière dont les liens entre Modigliani et son marchand Paul Guillaume peuvent éclairer la carrière de l’artiste, notamment le tournant décisif qu’est l’abandon de son travail de sculpteur pour se consacrer à la peinture entre 1914 et 1920. Les deux hommes partagent des affinités artistiques et littéraires. Ils sont sensibles à l’art africain, la littérature et la poésie. Personnage pivot de sa carrière, le très jeune galériste Paul Guillaume –23 ans à leur rencontre ! - l’encourage, lui ouvre les portes des cercles artistiques et littéraires parisiens. Il achète, vend, collectionne et diffusera ses œuvres durant les années 20’.
EXPOSITION CHEFS D'ŒUVRE DU MUSÉE CAPO DI MONTE DE NAPLES (Louvre) - 19/10/2023
Par Marianne Caraux, après ses études à l'École du Louvre et à l'Institut d'Art et d'Archéologie à Paris IV, elle a travaillé comme conférencière au Service Culturel des Arts Décoratifs à Paris pendant 36 ans. Elle enseignait également l'histoire du mobilier français et étranger et donnait des conférences pour diverses institutions. En 2011, elle a obtenu un diplôme en Théologie des Arts à l'Institut Catholique de Paris. Actuellement, elle propose des conférences pour les "A Tours de l’Art" à Tours et organise les "Morceaux Choisis", des programmes de visites culturelles annuelles.
Plus de 70 des plus grands chefs d’œuvre du Musée Capodimonte de Naples, l’un des plus grands musées d’Italie, sont exposés au musée du Louvre nous invitant à les découvrir dans 3 lieux différents. La peinture italienne du XVè au XVIIè s. : Masaccio, Bellini, Titien, Caravage, Le Parmesan, Guido Reni et, l’école napolitaine de Giuseppe de Ribera et de Mattia Preti... côtoient les chefs d’oeuvre du Louvre dans la Grande Galerie dans un réaménagement muséographique conçu pour l’occasion.
Dans la salle de la Chapelle, tableaux, pièces de porcelaine et objets d’art raffinés rappellent les origines et la diversité des collections réunies par les Farnèse et les Bourbon. Dans la salle de l’Horloge sont exposés 4 chefs d’œuvre du dessin de l’ancienne collection Farnèse et mis en dialogue avec des dessins du Louvre.
Découvrons l’histoire de ce grand musée indissociable de l’histoire de Naples, de ses collectionneurs et de ses chefs d’œuvre en visite au Louvre.
EXPOSITION VAN GOGH À AUVERS SUR OISE (Orsay) - 09/11/2023
Par Anne Amiot-Defontaine, diplômée de l’École du Louvre et guide-conférencière, elle se spécialise dans la transmission de l'Histoire de l'Art. Elle donne des conférences sur les expositions parisiennes et organise des cycles régionaux abordant divers sujets comme la publicité, les bijoux, le design industriel, les femmes architectes, les échanges artistiques sur les Routes de la Soie, l'Art de la Table et les collectionneurs.
Cette exposition sera la première consacrée aux œuvres produites par Vincent Van Gogh (1853-1890) durant les deux derniers mois de sa vie, à Auvers-sur-Oise, près de Paris. L’exposition constitue l’aboutissement d’années de recherches sur cette phase cruciale de la vie de l’artiste, et permettra au public de l’apprécier enfin à sa juste dimension.
JACQUES CALLOT GRAVEUR - 16/11/2023
Par Hélène Bonafous-Murat, ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay Saint-Cloud, agrégée et docteur de l’Université, Hélène Bonafous-Murat est expert en estampes anciennes et modernes occidentales. Elle est aussi l’auteur de six romans parus aux éditions Le Passage, dans lesquels elle explore son propre rapport à l’art et au regard.
Né en Lorraine, Jacques Callot (1592-1635) révolutionne la gravure dans la première moitié du XVIIe siècle. Très tôt porté vers l’Italie, il y apprend la technique de l’eau-forte, puis la perfectionne, ouvrant de nouvelles voies aux possibilités de représentation et de diffusion des images. Graveur des fêtes de cour, des vues urbaines aux foules grouillantes et minuscules, il est aussi celui des « misères de la guerre » et des figures pittoresques qui peuplent les rues. Entre Italie et Lorraine, dans la période troublée de la Guerre de Trente ans, il nous offre les riches productions de son imagination et un témoignage précieux sur son époque, qui en font un des graveurs les plus recherchés des collectionneurs.
SUR LES PAS DU BUDDHA EN INDE - 23/11/2023
Par Ulysse Barthel, diplômé de l'École du Louvre et de l'École Pratique des Hautes Études. Il est spécialisé en archéologie du monde grec et indien, avec un intérêt particulier pour l'iconographie religieuse de l'Asie Centrale pré-islamique. Ses recherches doctorales à l'École française d'Extrême-Orient portent sur les religions dans l'empire des Kushânas.
À la manière d’un pèlerinage visuel, nous nous intéresserons aux représentations du Buddha historique dans les arts de l’Inde, en parcourant les lieux importants qui ponctuent sont parcours en Inde du nord. Nous aborderons certaines des vies antérieures du Buddha (jâtakas) ainsi que son ultime incarnation en tant que Siddhârtha Gautama, marquée notamment par Huit Miracles. Cette présentation permettra de découvrir des sites et des œuvres d’époques antiques et médiévales, relevant de plusieurs styles artistiques du monde indien, ainsi que la différence entre l’art bouddhique dit « aniconique » et l’art bouddhique figuré.
EXPOSITION SUZANNE VALADON (Nantes) - 30/11/2023
Par Marianne Caraux, après ses études à l'École du Louvre et à l'Institut d'Art et d'Archéologie à Paris IV, elle a travaillé comme conférencière au Service Culturel des Arts Décoratifs à Paris pendant 36 ans. Elle enseignait également l'histoire du mobilier français et étranger et donnait des conférences pour diverses institutions. En 2011, elle a obtenu un diplôme en Théologie des Arts à l'Institut Catholique de Paris. Actuellement, elle propose des conférences pour les "ATours de l’Art" à Tours et organise les "Morceaux Choisis", des programmes de visites culturelles annuelles.
Après le Centre Pompidou-Metz, le Musée d’Arts de Nantes rend hommage à Suzanne Valadon (1865-1938), mettant en lumière la destinée unique de cette artiste hors-pair dont l’indépendance vis-à-vis des avant-gardes a pu lui valoir une reconnaissance tardive dans l’histoire de l’art.
Figure emblématique de Montmartre au tournant du XIXème et XXème siècles, elle affronte la carrière artistique après avoir été le modèle de Renoir, Toulouse-Lautrec, Puvis de Chavannes... Fine observatrice, elle apprend à dessiner auprès des artistes. Degas admire son coup de crayon et l’encourage. Puis, elle se consacre à la peinture imposant son talent dans un milieu à dominante masculine. Peintre de scènes intimistes, de nus féminins, mais aussi de portraits et de natures mortes, elle a défendu avec force la nécessité de peindre le réel.
Une visite de l'exposition vous est proposée, cliquez ici (uniquement pour les adhérents)
PEINTURES MURALES EN RÉGION CENTRE - 7/12/2023
Par Alexandra Skliar-Piguet, diplômée de l'École du Louvre et de Muséologie, titulaire d'un Diplôme de Troisième Cycle en Histoire de l'Art & Archéologie de l'Université Sorbonne - Paris IV, chargée de cours à l’Université, Conférencière nationale agréée.
Les peintures murales romanes de la région Centre – Val de Loire sont remarquables par leur densité, leur qualité, la variété des thèmes traités et la diversité des sites. Les peintures murales qui nous sont parvenues sont singulièrement émouvantes par leur fragilité, leur beauté et aussi en raison de la modestie des édifices qui les abritent. Cette conférence présentera quelques unes des œuvres magistrales des Xe-XIIe siècles de la région Centre – Val de Loire, qui fut assurément l’un des plus grands foyers de peinture murale de toute l’Europe romane.
LA VIE DE LA VILLA MÉDICIS AU DÉBUT DU XX SIÈCLE - 14/12/2023
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Par Hugo Massire, maître de conférences à l'école d'architecture de Nantes, où il enseigne l'histoire de l'architecture contemporaine. Docteur en histoire de l'art de l'université de Tours, il a dirigé, en 2016, un ouvrage consacré à l'œuvre de Victor Laloux, et a participé à l'ouvrage de référence, Tours, métamorphoses d'une ville, paru la même année aux éditions Norma.
Récompense suprême de l’enseignement de l’école des Beaux-arts de Paris, le Grand Prix de Rome dote son récipiendaire de trois années dans les murs de l’académie de France à Rome. Le pensionnaire doit, dans cette institution prestigieuse fondée sous Colbert, trouver les moyens pour parfaire son art en étant débarrassé des contingences matérielles, tout en puisant son inspiration dans les paysages méditerranéens. Les architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et musiciens qui se succèdent à la villa Médicis des débuts du XXe siècle jusqu’en 1968 n’y trouvent pourtant pas toujours les conditions de vie et d’étude permettant leur épanouissement. Cette conférence proposera d’étudier l’ambivalence de l’apport de ces années romaines à de jeunes artistes pris dans le changement de leur époque, et pour qui la leçon de l’Italie s’éloigne de plus en plus de leurs aspirations artistiques et personnelles
L'ART AZTÈQUE - 11/01/2024
Par Emmanuel Augé, diplômé du premier cycle, en spécialité Arts et archéologie des Amériques, et du master en Muséologie et Histoire de l’Art de l'École du Louvre, Emmanuel Augé y poursuit actuellement ses études en classe préparatoire au concours de conservateur du Patrimoine. Il est l’auteur d’un premier mémoire sur l’étude des codex du Mexique précolombien au XIXe siècle en France, et d’un second sur l’art contemporain autochtone d’Amérique du Nord.
Dernier empire du Mexique précolombien à avoir émergé, l’empire aztèque s’est imprégné dès sa création au XIVe siècle des traditions artistiques des civilisations mésoaméricaines qui l’ont précédé. Orfèvrerie, enluminure, sculpture, architecture ou encore plumasserie ; en seulement deux siècles, les Aztèques ont su exceller dans tous les domaines artistiques qui s’offraient à eux. Nous allons voir comment en un laps de temps si court cette société, pourtant profondément militaire, a développé un art au raffinement extrême qui suscita la fascination et la convoitise des conquistadors espagnols.
L’Art dans les pays germaniques : du Néo-Classicisme à la Nouvelle Objectivité - 18/01/2024
Par Alexis Drahos, docteur en histoire de l’art à Paris IV Sorbonne. Sa thèse portait sur l’influence des sciences de la terre sur la peinture de paysage au XIXème siècle. Elle a été soutenue en 2010. Spécialisé dans les relations arts/sciences, il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Orages, volcans et tempêtes (Hazan, 2014), L’astronomie dans l’art (Citadelles et Mazenod, 2014), La Médecine dans l’art (2022) ainsi qu’un ouvrage en préparation à paraître en 2024 sur la représentation du crime et des faits-divers dans l’art chez Citadelles et Mazenod. Il est également conférencier traitant des sujets les plus divers comme la muséologie ou la peinture américaine.
Couvrant une vaste période, du Siècle des Lumières à l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, cette conférence centrée sur les arts des pays germaniques a pour objet de mettre en exergue la richesse de cette culture et sa diversité. Figure emblématique de l’art allemand et très présent dans l’imaginaire collectif, Caspar David Friedrich est pourtant loin d’être le seul peintre de ces contrées nordiques à avoir marqué son temps si l’on songe à Carl Gustav Carus ou Carl Spitzweg. Oscillant entre le portrait et la peinture d’histoire ou encore l’art de paysage, cette conférence se voudra la plus exhaustive possible brassant ainsi les principaux mouvements artistiques comme le romantisme ou le symbolisme et évoquant par ce biais des artistes peu connus comme Angelica Kauffmann, Adolf Menzel ou Arnold Böcklin.
EXPOSITION PARIS ET LA MODERNITÉ 1905/1925 (PETIT PALAIS) - 25/01/2023
Par Catherine André, médiatrice culturelle et artistique au Petit Palais. Elle a étudié l'histoire urbaine à La Sorbonne ainsi que l'histoire de l'art à l'école de Louvre. Artiste peintre, graveur et sérigraphe, elle travaille en tant que médiatrice depuis 22 ans pour la ville de Paris.
A travers la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin et aussi la danse, le design, l'architecture et l'industrie, l'exposition rend compte de la folle créativité des artistes entre 1905 et 1925 à Paris, dans un parcours chronologique et thématique qui se veut le reflet de cette époque où Paris était la capitale du monde des arts et de la culture. Ce sera la très grande exposition de la ville de Paris pour cet hiver.
Une visite de l'exposition vous est proposée, cliquez ici (uniquement pour les adhérents)
ARTS ET POUVOIR DANS LE JAPON IMPERIAL - 01/02/2024
Par Paul Rouxel, ancien élève de l’Ecole du Louvre. Pendant ses trois années de premier cycle, il a suivi les spécialités « Arts des Amériques » et « Arts de l’Extrême-Orient ». Si, durant son deuxième cycle à l’Ecole du Louvre (Masters 1 et 2), il s’est concentré sur l’étude des peuples d’Amérique du Nord, il n’a pas pour autant oublié sa deuxième spécialité, les arts de l’Asie de l’Est. Habitué des musées parisiens, il a notamment animé des médiations lors de la réouverture du musée Cernuschi (musée des arts asiatiques de la ville de Paris).
Dans le Japon ancien, le pouvoir (qu’il soit impérial ou militaire) a toujours su s’entourer d’art. Des palais impériaux aux armures des samouraïs, cette conférence s’attache à présenter les différentes formes d’art commanditées par le pouvoir de manière chronologique. En expliquant les origines du pouvoir impérial, nous décrirons ses liens avec la religion autochtone japonaise, le shintoïsme, à travers l’architecture, la peinture ou la sculpture. Nous aborderons également le pouvoir militaire qui prit le dessus sur le pouvoir impérial à partir de l’époque de Kamakura (1185-1333), ses liens avec les arts guerriers mais aussi les arts du bouddhisme.
L'ÂGE D'OR DE LA MAJOLIQUE - 08/02/2023
Par Luce Guillot, historienne et Historienne de l’Art, conservateur au Musée d’Aquitaine de Bordeaux puis au Musée des Beaux-Arts de Nevers, responsable de l’inventaire des Musées de la Nièvre et d’un programme de recherche sur les faïences nivernaises, conférencière pour diverses associations (Dante Alighieri, A Tours de l’Art...).
Dès la plus haute Antiquité les hommes ont fabriqué à partir de l'argile des poteries utilitaires qu'ils faisaient sécher au soleil. Pour rendre ces objets moins poreux et moins fragiles les artisans en Orient et en Perse vont avoir l'idée de les cuire, de les recouvrir d'un vernis, de les embellir par un décor.
C'est, par l'intermédiaires des Arabes que la technique de la faïence décorative vernissée s'est diffusée dans tout le monde méditerranéen.
Au XVème siècle, les marchands italiens qui commercent avec l'Espagne importent depuis les îles Baléares des céramiques produites dans la région de Valence, et connues sous le nom d'« obra de Mallequa ». La demande de « majoliques » hispano-mauresques est si forte, qu'en Italie, à Cafaggiolo, Montelupo, des potiers toscans, au service des Médicis, en font des copies.
Peu à peu ils améliorent les techniques de cuisson, de vernissage et inventent un nouveau répertoire décoratif.
Faenza en Romagne, Deruta, Gubbio en Ombrie, Urbino, Casteldurante dans les Marches fabriquent, pendant tout le XVlème siècle, des faïences historiées d'une qualité et d'une richesse exceptionnelles.
Mais, après un siècle de domination, la majolique italienne est victime de son succès, confrontée à la concurrence étrangère et l'arrivée de nouvelles techniques.
Bâtir en pan de bois en région Centre Val de Loire au Moyen Age et à la Renaissance - 14/03/2024
Par Julien Noblet, a une formation en Histoire de l’Art et Archéologie qui a débuté à l’Université de Tours, premier et second cycle (1995-2000) avant d’être complétée par une thèse de Doctorat (non financée) à l’Université de Paris IV-Sorbonne. En parallèle, il a effectué plusieurs stages en archéologie en région Centre (chantier école d’Argentomagus et de Rigny-Ussé) et participé à plusieurs colloques contribuant à renforcer ses connaissances et à développer son réseau relationnel. Par ailleurs, différentes publications lui ont permis de diffuser les résultats de ses premières recherches.
Tout au long du Moyen Age, et jusqu'au XVIIIe siècle, le pan de bois est un mode de construction particulièrement prisé dans l’architecture civile, tant en milieu rural que dans les villes. Loin d’être une architecture de second ordre, l’habitat en pan de bois relève de la haute technicité, ce dont témoignent la présence d’encorbellement, la qualité des assemblages des armatures, la richesse parfois des décors sculptés. Partant, des particularismes locaux, conditionnés par des habitudes constructives (usage de parois à l’aplomb, dispositif anti-déversement) ou l’approvisionnement des matériaux (hourdis) peuvent être dégagés. La région Centre, qui a fait l'objet de campagnes de relevés archéologiques du bâti et de datations par dendrochronologie présente un riche corpus à même de permettre la réhabilitation d'un patrimoine mésestimé et parfois en danger.
FRANÇOIS GIRARDON, SCULPTEUR DE LOUIS XIV - 21/03/2024
Par Alexandre Maral, archiviste paléographe, docteurès-lettres, ancien pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Alexandre Maral est depuis 2005 conservateur en chef au château de Versailles, où il est responsable des collections de sculpture et directeur du Centre de recherche. En 2015, les éditions Arthéna ont publié son ouvrage intitulé François Girardon (1628-1715), le sculpteur de Louis XIV.
Originaire de Troyes, mort le même jour que Louis XIV, Girardon (1628-1715) fut le plus grand sculpteur de son temps. Il connut une éclatante carrière officielle et fut présent sur tous les grands chantiers royaux, de la galerie d’Apollon au Louvre aux Invalides en passant par Versailles. En dehors des groupes d’Apollon servi par les nymphes et de L’Enlèvement de Proserpine et de la statue équestre de Louis XIV pour la place Vendôme, son chef-d’œuvre est assurément le tombeau de Richelieu. Ce Phidias du Grand Siècle se distingue aussi par son activité de maître d’œuvre, capable de concevoir d’ambitieux programmes, d’en définir les modèles et d’encadrer les équipes chargées de leur exécution. Girardon rassembla également une grande collection de sculptures, dont il fit publier, de son vivant, les plus belles pièces.
EXPOSITION 1874, LA PREMIÈRE EXPOSITION IMPRESSIONNISTE (orsay) - 28/03/2024
Par Marianne Caraux, Après ses études à l'École du Louvre et à l'Institut d'Art et d'Archéologie à Paris IV, elle a travaillé comme conférencière au Service Culturel des Arts Décoratifs à Paris pendant 36 ans. Elle enseignait également l'histoire du mobilier français et étranger et donnait des conférences pour diverses institutions. En 2011, elle a obtenu un diplôme en Théologie des Arts à l'Institut Catholique de Paris. Actuellement, elle propose des conférences pour les "A Tours de l’Art" à Tours et organise les "Morceaux Choisis", des programmes de visites culturelles annuelles.
Pour célébrer le 150ème anniversaire de l’avènement de l’impressionnisme, le musée d’Orsay retrace l’aventure de la première exposition des peintres impressionnistes.
Du 15 avril au 15 mai 1874, des peintres dont certains s’étaient vu à plusieurs reprises refuser d’exposer leurs œuvres au Salon, organisent de façon indépendante, la présentation de leurs œuvres, au 35 bd des Capucines, dans les anciens ateliers du photographe Nadar.
Afin d’obtenir l’attention de la presse, ils élargissent le cercle et s’unissent à des artistes déjà plus ou moins connus ayant comme point de ressemblance l’indépendance et la liberté d’esprit.
L’évènement eut un retentissement considérable. La presse était au rendez-vous. Le journal satirique Le Charivari, sous la plume du critique Leroy, jouant sur les mots, s’empara du titre du tableau de Monet: Impression soleil levant. Ainsi naquit le terme Impressionnisme accréditant l’existence de cette peinture non académique.
Sicard, Alaphilippe et Gaumont : trois Tourangeaux prix de Rome, trois destins de sculpteurs - 04/04/2024
Par François Blanchetière
On le sait peu, mais Tours peut s'enorgueillir d'avoir vu trois de ses enfants remporter le prix de Rome de sculpture à la fin du XIXe et au début du XXe siècle : François Sicard en 1891, Camillle Alaphilippe en 1898, et Marcel Gaumont en 1908. Au-delà de ce point commun, ces trois artistes ont connu des destins professionnels et personnels très différents, qui témoignent de la variété des carrières en cette période charnière entre les deux siècles.